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THÈME 1 : « Fabriques culturelles et communication »

Le thème « Fabriques culturelles et communication » entend développer des recherches consacrées à un ensemble de pratiques et d’objets culturels — numériques, religieux et patrimoniaux principalement — placés au cœur d’enjeux communicationnels contemporains. Il s’agit de relier l’étude d’un spectre de pratiques culturelles diversifiées à une analyse des ressources et des médiations qui leur donnent une forme observable, tout en soulignant les multiples dimensions (sociales, techniques, sémiologiques, historiques, économiques ou politiques) qui caractérisent leurs complexités communicationnelles.

Trois orientations sont posées pour organiser et accueillir les travaux. D’une part, la question des « Circulations numériques et des ‘‘savoirs situés’’ » vise à sonder les espaces et dispositifs numériques de notre époque (sites, réseaux sociaux, plateformes, applications) pour analyser divers modes de circulation (de savoirs, de discours, de contenus) qui fabriquent ou relatent des expériences partagées et réinterrogent les manières de faire culture ou de faire communauté (notamment autour de mèmes et créations réseautiques, de ressources mutualisées et situées, ou encore de pratiques personnelles ou professionnelles médiées en ligne).

D’autre part, les travaux sur la question « Religion et communication » étudient le rôle structurant de la communication à travers plusieurs domaines religieux (catholique, islamique, post-bouddhiste notamment) en analysant aussi bien des pratiques culturelles spécifiques (rituels, croyances, imageries) que des champs d’action localisés (programmes politiques, débats éthiques, visions sociétales).

Enfin, la perspective de recherche « Patrimoine et médiations » entend développer des recherches sur des expériences, des dispositifs, des médiations et des connaissances qui configurent des pratiques concrètes de communication patrimoniale, à partir d’enquêtes pouvant porter sur divers lieux culturels, régionaux (châteaux royaux, chapelles ou églises) ou nationaux (parcours urbains).

Suivant un désir d’interroger la culture dans toute sa complexité anthropo-sociale, ces trois directions permettent d’approfondir la compréhension des « fabriques culturelles » du numérique, du religieux et du patrimoine.